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    Lorsque je voyage en Asie à la recherche de thés, je sais où le périple commence, mais j’ignore comment il se terminera, quels thés se retrouveront dans mon sac à dos…

    Et qui je rencontrerai.

    Il y a trois ans, je me suis retrouvé dans un village typique et vieillot, Yao Village de la région de Wu Yi Shan.

    Après deux heures de recherches, mon estomac m’indiqua que c’était le temps d’arrêter pour une bouffe locale.

    Les petits « restos » de ces villages s’en tiennent à quelques tables, des chaises et tabourets dépareillés et pleins de locaux qui s’y retrouvent pour les nouvelles du coin, jouer au mahjong et évidemment, se nourrir.  J’adore ces endroits. 

    Je m’assoie à une table déjà occupée par un homme d’une vingtaine d’années. Tout en mangeant, il s’informa de mon « voyage ». Je me suis rapidement lié d’amitié à Shi et on n’a pas vu le temps passé en mangeant la soupe locale cuisinée par sa grand-mère, en causant et en buvant des bières Tsingtao.

    Il me raconta son histoire.

    Shi est le 3e fils de 7 générations de cultivateurs de thé. Cependant, les affaires n’allaient pas bien et la culture du thé n’était pas aussi florissante. Malheureusement, sa famille était en discorde à cause des problèmes de l’entreprise familiale.

    Shi me dit qu’il voulait devenir moine, mais se sentait investi d’aider sa famille. Un matin d’automne, il quitta la maison avec son sac à dos.  Il se mis à marcher dans les plantations de thé familiales pendant des jours, des semaines.

    A son retour, il tenait dans ses mains les plus belles feuilles de thé que ses frères et ses parents avaient vues depuis des années! Les membres de sa famille étaient stupéfaits quand Shi leur dit que ces feuilles provenaient de leurs propres théiers.

    Il expliqua à sa famille que les arbustes à thé avaient perdu leur QI, leur énergie vitale.

    Shi leur expliqua que le manque de passion et la discorde avaient lentement éteint le Qi des théiers. Les feuilles ne poussaient pas parce que la famille n’était pas heureuse. L’histoire et la vie des théiers étaient liées à l’histoire de la famille Lin depuis le tout début. Le bonheur de la famille avait dont un impact sur les théiers!

    Un ne pouvait pas survivre sans l’autre.

    Il leur dit que les théiers n’avaient pas abandonné espoir que la famille soit unie à nouveau et que les feuilles de thé qu’il tenait dans ses mains le prouvait.

    La famille Lin ne devait pas abandonner ce qu’ils avaient de plus précieux : Eux-mêmes. 

    Du coin de l’œil, « Grand-maman » me regarda et me fit un sourire édenté qui en disait long sur son bonheur d’avoir une famille – et des plants de thés – réunis par ce qui compte vraiment…

    Les légendes, j’en ai entendu plusieurs en Chine. Je ne sais pas si l’histoire de Shi est vraie, mais l’amour pour sa famille et ses plants de thé est vrai. Et c’est pour ça que je partage son histoire et son thé, le Shui Xian des WuYi Shan,  avec vous.

     

    Steve

    Aventurier-dégustateur OTENTIK